Oh Byzance – Oh miroirs électifs , 2011. Impressions au jet d'encre. Dimensions variables.

À l’est d’Istanbul. Point d’impact des islams et chrétientés de toutes sortes. Aux confins d’une Turquie où se sont succédé les vendettas d’esprits et de sangs, les Empires et les folies de grandeurs. 

Devant nous Amasra, minuscule port de mer, et, coincé dans l’écrin des montagnes, la ville ottomane de Safranbolu.

Séparées l’une de l’autre par quelque 200 kilomètres de routes sinueuses et vivant toutes deux au rythme saisonnier du tourisme intérieur turc. Au détour des rues, le flot constant des gens de la ville en visite, de jeunes filles en fleurs et leurs prétendants s’évadant le temps d’une promenade à l’abri des regards. Aux abords ; de multiples étales, chantiers et industries où s’insère la faune locale — vieillards, travailleurs et enfants occupants ce territoire les uns après les autres, en y ajoutant une génération après l’autre une énième couche de sens et de vie à l’ère du tourisme contemporain, où la vie quotidienne des autochtones se mélange et se combine avec celle des visiteurs pour qui le moment est une aventure.